Un travail d’acculturation réunit notre équipe du Cambrésis 100% féminine

Graphiste, cheffe de projets, communicante, médiatrice culturelle, la multiplicité de leurs profils et leur complémentarité leur ont permis de créer une belle synergie d’équipe dans le Cambrésis. Dans une forte volonté de transmission, elles ont organisé de nombreux cycles de formation organisant la montée en compétence numérique sur leur territoire.

Au sein de leur équipe, on retrouve trois chargées de transition numérique, Tatiana, Mélissa et Hélène, ainsi qu’une une coordinatrice de territoire, Maxence.

Chacune avec des profils très différents :

Tatiana :

Graphiste de formation et animatrice BAFA pendant longtemps. A le goût du partage et a cœur d’avoir une posture « ressource » pour soutenir l’équipe du centre.

 

Mélissa :

Médiatrice culturelle ancienne animatrice en accueil de loisir, surtout avec les ados. Transmettre et être au contact des collègues au quotidien et valoriser leurs compétences.

 

Hélène :

Ex-cheffe de projet numérique pour des grands groupes, a mis les pieds dans les centres sociaux il y a 3 ans et a été conquise par nos valeurs.

 

Maxence :

Arrivée dans le Sud-Avesnois il y a un an et demi. Le dynamisme du champ de l’action sociale nordiste lui a permis de trouver l’équilibre entre ses expériences d’animation et sa formation en communication.

 

On remarque qu’il existe une richesse dans les profils de Chargé-e-s de transition numériques et c’est ce qui fait la force du projet : curiosité, polyvalence avec de l’ouverture d’esprit et du dynamisme, venant de tous horizons. Il est nécessaire d’avoir certaines compétences techniques mais pas seulement, c’est aussi avoir un savoir-être.

 

Il y a un néanmoins un constat aujourd’hui, les femmes sont sous représentées nationalement dans les métiers numériques et des technologies. (Enquête association Social Builder.)

Les nouvelles technologies suscitent encore trop peu l’intérêt des jeunes filles, car liées à des idées reçues stéréotypées, alors qu’il pourrait les influencer leur poursuite d’étude.

Elles sont d’ailleurs de moins en moins nombreuses dans les formations liées au numérique.

« Selon l’étude conduite par l’OPIEC en 2016 auprès de lycéennes, étudiantes et salariées, certains facteurs jouent à tous les moments où une décision d’orientation se fait. On trouve, parmi les principaux : l’influence des médias, la méconnaissance des métiers, l’absence de modèles féminins […] » (Source : Femme@numérique)

 

Cette équipe féminine casse les préjugés et va tout à fait à contrecourant de certaines idées reçues et peut alors donner une autre vision des métiers du numérique !

L’évolution des mentalités vis-à-vis des femmes et du numérique est inquantifiable mais c’est une volonté qui nous tient à cœur.

Pour aller plus loin, vous pouvez retrouver la vidéo réalisée dans le cadre de la Journée numérique au Féminin des Centres Sociaux Connectés sur la métropole.